Pour commencer, une petite anecdote. Il y a quelques jours j’ai reçu une publicité ‘’ciblée’’ d’Amazon (ils doivent savoir que je suis retraité de l’éducation nationale). Ils me faisaient une suggestion d’achat : un objectif à focale fixe 35 mm de chez Leica au prix de 4478 euros. J’ai hésité quelque temps mais n’étant ni joueur au PSG ni Trader à la BNP, j’ai choisi finalement de ne pas l’acheter. Tout d’abord, je me suis dit que je n’avais pas l’appareil pour aller avec et puis j’imaginais les remarques de Laurence. ‘’Tu exagères un peu. Tu es sur d’en avoir vraiment besoin. Et puis c’est bientôt mon anniversaire et tu m’as promis le joli sac Ophidia que j’ai vu sur le site de chez Gucci.’’ Je dois bien reconnaître que, dans ce cas précis, elle aurait eu parfaitement raison : pas de dépenses inutiles.

Tout cela pour dire que faire de la photo coute beaucoup trop cher à mon gout. Je suis, en particulier horrifié, par le prix des objectifs. J’en étais à ce stade de ma réflexion quand je suis tombé sur une vidéo sur Youtube expliquant comment se faire une collection d’objectifs pour pas très cher. Je partage avec vous ma découverte. Certain connaissent probablement déjà le ‘’truc’’.

Il existe un marché de l’occasion (Ebay, Le bon coin …) pour des objectifs qui étaient utilisés du temps de l’argentique et en particulier pour ceux répondant à norme M42 (objectifs à visser). Il est très facile d’en trouver des parfaitement utilisables pour moins de 100 euros, parfois même moins de 50 euros. Reste simplement à acheter la bague qui permet de les adapter sur votre boitier et la aussi ce n’est pas cher du tout. Pour Olympus, par exemple, j’ai payé 21 euros. J’attends maintenant un objectif HELIOS-44-2 58mm f/2 (116 mm réels pour mon Olympus) payé 60 euros et qui permet de réaliser semble-t-il des bokehs étonnants. Je l’utiliserai pour des portraits.

Bien sûr, il faut faire des concessions et revenir aux vieilles pratiques. Pas d’autofocus, tous les réglages à la main sur l’objectif. Mais moi, je trouve ça plutôt cool de prendre son temps (quand c’est possible) et de ne pas mitrailler à tour de bras.